.:Amandine:. Co-Admin
Nombre de messages : 18 Age : 30 Date d'inscription : 22/03/2008
| Sujet: Ballade ... Mar 8 Avr - 21:12 | |
| Le ciel était grissonant et le vent froid ... Il me fouaitais la figure avec vivacité mais cela ne me genais pas ... Le froid fesait partie de ma vie . A l'intérieur et a l'extérieur . J'avais laissé Mikado dans la chambre . J'étais venue me reposer l'esprit . J'otais en m'enervant sur mes lacets , mes chaussures noires Je remontais les jambes de mon patalon , Noir . Je fixai l'horizon , le soleil se plongeai dans l'eau . Je voulais faire comme lui ... Je m'avancais doucement dans l'eau , Mon écharpe volait a souffle de la brise ... Le sable et l'eau froide me caressaient les jambes jusqu'aux genoux ... Je voulus m'avancer plus loin , toujours plus loin Pour disparaitre dans l'immensité Le reste du monde était devenu silence ... Seuls Olena et Mak me perturbaient dans cet adieu ... Je devais rester ... Pour eux ... Je les aimais ... Eux ... Je repartis vers la plage ... Je m'assis dans le sable frais ... J'enfoncais mes mains dedans ainsi que mes pieds ... Je m'alongeai ensuite et m'endormi doucement ... | |
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Emma Co-Admin
Nombre de messages : 61 Age : 30 Petit mot : J'aime Kévin parce qu'il a une casquette et parce qu'il écoute de la musique =D Date d'inscription : 14/02/2007
| Sujet: Re: Ballade ... Mar 8 Avr - 21:51 | |
| Une furieuse envie avait poussé mes pieds à sortir de ma chambre. Une fois dehors, l'incertitude me narguait déjà. Pas envie d'aller dans un endroit où il y avait plein de monde, pas envie non plus d'aller dans un endroit désert .. Une seule solution : la plage. Arrivée en bord de mer, le vent avait redoublé et le froid s'était intensifié. Bouarf .. En fait j'avais l'impression d'être chez moi. Lorsque mes pieds foulèrent le sable, je ne pus résister à la tentation -ô combien gamine- de retirer mes chaussures. Je retirais mes vieilles Converses vertes avachies et j'étais heureuse. Je fis quelque pas, écoutant avec bonheur le vent siffler dans mes oreilles et sentant le sable crisser sous la plante de mes pieds. J'enfonçai ma capuche sur ma tête car le morceau de tissu avait la fâcheuse tendance à vouloir danser avec le vent plutôt qu'à protéger mes oreilles. J'avançai jusqu'à la mer, hurlant et m'enfuyant comme une enfant à l'approche de chaque vague qui aurait eu l'ambition de me lécher les pieds. Puis je revenais. Et je repartais. La laisse de mer et ses nombreux trésors m'attirèrent alors. Je fourrai dans mes poches des dizaines de coquillages, les trouvant beaux ou rigolos. Et je m'amusai comme une petite folle, avec rien. De nouvelles vagues. Je reviens, je repars.
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